bio-filmographie

Après des études aux Arts Décoratifs et dans plusieurs écoles de musique, Lucile Chaufour produit une compilation de vidéos musicales de la scène alternative française sous le label Le Cri du Tamarin. Puis, elle s’engage dans la diffusion des musiques punk-rock de l’est de l’Europe, notamment sous le label Primitiv Cozak. Elle travaille ensuite comme scénariste pour les éditions Casterman avec le dessinateur Frédéric Rébéna. Parallèlement, elle joue dans de nombreux groupes rock, swing et electro-jazz dont Primitiv Combo, Duck & Cover, Trottel, Sayag Jazz Machine, LKS (…). Elle enregistre quelques titres avec les musiciens Serge Merlaud, Andréa Agostini, Martin Siewert, Nicolas Laureau, Christophe Van Huffel (…), et compose la musique des films de ses amis (Holly Water de David Gross, Atelier de conversation de Bernhard Braunstein…). Après avoir suivi une formation au métier de producteur, Lucile Chaufour participe à la création de la société Supersonicglide pour développer et produire les films qui lui tiennent à cœur. Elle se forme aussi aux techniques du montage image et du montage son. En 2008, son premier court-métrage L'Amertume du chocolat est présenté au festival de Cannes (sélection ACID). L’année suivante, son premier long-métrage Violent Days, Grand Prix au festival EntreVues, est en sélection à la Berlinale. En 2012, son premier documentaire East Punk Memories reçoit le Prix des Jeunes au Cinéma du Réel. En 2014, son deuxième court-métrage, Leone, Mère & Fils, reçoit le Grand Prix VyG Competition au BAFICI. En 2015, elle co-réalise avec Bernhard Braunstein les films expérimentaux Blues et Sleeping Image présentés en installation au FID Marseille. En 2017, son film 115DB est en sélection au Cinéma du Réel. En 2023, la première mondiale de son long-métrage Love & Crashes a lieu au Festival International de Rotterdam (IFFR). Par ailleurs, elle coproduit les films des réalisateurs-associés de Supersonicglide. Lucile Chaufour aime Anita O’Day, François Bayle, Prokofiev, Franui et Vernon Reid… Elle aime les motos vintage et roulera longtemps en Honda CB350 des années 70 avant d’adopter une Kawasaki 500 ER5. Sa passion de la moto l’amènera à passer un BEP en mécanique maintenance, expérience qui inspirera l’écriture du film Gaz Gaz ! en cours de tournage.